À Propos

À PROPOS – CÉCILE AGU

Créatrice-Conseil en Joaillerie & Gemmologue – Fondatrice du Studio Riviera Fine Art

Il m’a fallu du temps pour comprendre que ma place était auprès des pierres et des histoires qu’elles portent.
Rien n’était prévu et pourtant, tout semblait m’y conduire.

Les débuts : là où tout a commencé

En 2008, j’ai été formée à la plus ancienne école de gemmologie internationale, au sein du Gem-A, à Londres.
Avant cela, c’est une rencontre décisive qui a donné un sens à cette voie :
la fondatrice du laboratoire de gemmologie de Marseille, une femme d’une exigence rare, qui m’a appris à regarder au-delà des apparences — à lire la matière, à écouter la lumière.

Cette période a été un choc esthétique autant qu’un apprentissage technique.
Les pierres n’étaient plus seulement de belles couleurs : elles ouvraient sur des mondes inconnus

Une formation vivante, sur le terrain, au milieu des passionnés

Très vite, j’ai été entourée de professionnels passionnés de Nice à Marseille.
Des antiquaires, des négociants, des bijoutiers, des sertisseurs…
Ces personnalités généreuses m’ont ouvert leurs ateliers, leurs vitrines et parfois leurs secrets.

Grâce à eux, j’ai approché des matières que je n’avais jamais imaginées tenir entre mes mains :
saphirs d’un bleu royal, extrait de diamant brut, opales de feu, perles anciennes, aigues-marines d’une pureté saisissante.

Je n’en possédais aucune.
Elles ne m’appartenaient pas.
Mais elles m’ont adoptée.

J’ai appris en observant, en posant mille questions, en feuilletant des livres pendant des heures, en visitant musées et expositions dès que je le pouvais.
Les pierres m’ont formée autant que les gemmologues de terrain. 

Les salons, Paris, et le premier bijou qui marque une vie

Je n’ai jamais oublié mes premiers salons de minéraux.
Ce dédale de tables, de loupes, de négociants venus du monde entier.
C’était un milieu où les regards disent plus que les mots, où les pierres choisissent celles et ceux qui sauraient les comprendre.

Puis il y a eu Paris, et cette journée qui restera un repère :
mon premier collier de perles, et  une aigue-marine source et taillée par un négociant revenu d’Afrique.
Une pierre taillée comme une promesse, que je continue à  porter comme un talisman discret.

L’idée même de porter un diamant ou un saphir n’allait pas de soi.
Ce fut un long chemin intérieur, fait de questions silencieuses :
Quelle couleur me ressemble ? Quelle pierre raconte ce que je ne dis pas ?
Qu’oser porter ? Qu’oser demander ?

J’ai mis du temps à accepter que la beauté n’était pas seulement un prix. 

Le passage à la création : écouter, puis transformer

Avant d’être créatrice-conseil, j’ai été évaluatrice.
Un métier qui oblige à une honnêteté absolue, à une précision extrême, à une humilité devant les multiples goûts de chacun. 

Puis, de fil en aiguille, les demandes ont changé.
Des femmes — parfois timides, parfois décidées — me sollicitaient pour créer, transformer, imaginer pour elles.
Certains voulaient redonner vie à un héritage, d’autres offrir une pièce unique. Leurs maris aussi désireux d’offrir un cadeau juste unique pour célébrer leur amour. 
Les pierres revenaient vers moi avec leurs histoires et leurs attentes.

J’ai compris alors que je pouvais transmettre ce trésor de connaissances que l’on m’avait offert :
la justesse des formes,
la symbolique des couleurs,
la manière dont un bijou peut accompagner une femme dans une étape de sa vie.

Riviera Fine Art : un studio pour raconter ce qui compte

Riviera Fine Art n’est pas une marque, encore moins une maison ostentatoire.
C’est finalement un studio, un lieu de création calme, éclairé par la beauté de la Côte d’Azur, où l’on prend le temps de comprendre ce qu’un bijou doit incarner.

Je travaille avec des ateliers français, des artisans que je respecte pour leur discrétion et leur excellence.
Chaque projet commence par une histoire.
Parfois une couleur.
Souvent une émotion.

Et nous avançons ensemble, pierre après pierre, comme on écrit un récit.

L’écriture, comme un fil qui relie tout le reste

Depuis toujours, j’écris.
Des carnets, des notes, des chroniques, des idées attrapées au vol.
J’ai longtemps cherché où placer cette envie d’expliquer, de raconter, d’interpréter.

Elle a finalement trouvé sa place dans les Chroniques Joaillières du blog Riviera Fine Art :
un espace où je parle des pierres, des femmes, des histoires, des cultures et de ces détails minuscules qui façonnent un bijou.

Peut-être qu’un jour cela donnera un livre.
Peut-être une conférence.
Pour l’instant, cela me suffit : donner du sens.

Et si nous imaginions un bijou ensemble ?

Je reçois en rendez-vous privé, à Cannes ou en ligne.
Nous parlons, simplement.
Vous me racontez ce que vous cherchez — ou ce que vous ne savez pas encore dire.

Et, si la pierre répond, alors nous créons.

Je crois que les bijoux accompagnent les femmes dans leurs chemins intérieurs.

Et c’est ce chemin-là que j’aime éclairer.